L'armée israélienne n'a pas encore commenté l'attaque, qui a eu lieu sans avertissement préalable.
Les sauveteurs ont sorti 30 corps d'un immeuble endommagé mardi après une frappe israélienne sur la ville côtière de Barja, selon la défense civile libanaise.
Selon Mostafa Danaj, responsable de la défense civile, des voisins ont signalé que des personnes étaient toujours portées disparues à la suite de la frappe, qui est survenue sans avertissement.
Celle-ci n'a pas encore été commentée par l'armée israélienne.
Israël continue à bombarder par voie aérienne certaines parties du Liban, tandis que ses troupes poursuivent leurs raids dans le sud du pays.
Le groupe militant libanais Hezbollah a quant à lui lancé 10 roquettes en direction d'Israël mercredi.
Un fragment d'une roquette lancée par le Hezbollah s'est écrasé sur une voiture garée dans la ville de Raanana, dans le centre d'Israël. Des missiles ont également frappé une zone proche du principal aéroport d'Israël, sans que le trafic aérien soit perturbé, rapportent les médias israéliens.
Les Israéliens dans la rue après le limogeage de Yoav Gallant
Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a limogé son ministre de la Défense Yoav Gallant et l'a remplacé par le loyaliste Israël Katz.
Pour certains observateurs, ce remplacement est un signe que le dirigeant israélien a l'intention de poursuivre ses objectifs militaires, alors que Yoav Gallant défendait l'idée que la force militaire était une condition préalable à un cessez-le-feu.
Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant se sont opposés à plusieurs reprises au sujet de la guerre à Gaza, mais le Premier ministre a attendu l'élection présidentielle américaine de mardi pour limoger son rival.
Cette annonce a donné lieu à des protestations dans tout le pays, les manifestants réclamant un accord de cessez-le-feu qui permettrait de libérer les derniers otages israéliens détenus à Gaza par le Hamas.
Jusqu'à présent, toutes les négociations de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ont fait long feu, les deux parties ne parvenant pas à se mettre d'accord sur les conditions préalables à l'instauration d'une paix temporaire dans la région.
Le précédent accord de cessez-le-feu avait été défendu par l'administration de Joe Biden, lequel sera remplacé par Donald Trump à la Maison-Blanche suite à l'élection présidentielle américaine de mardi.