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Les ministres allemand et français des Affaires étrangères en visite en Syrie

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock arrive à Damas, en Syrie, le vendredi 3 janvier 2025
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock arrive à Damas, en Syrie, le vendredi 3 janvier 2025 Tous droits réservés  The Associated Press
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Par Emma De Ruiter avec AP
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Annalena Baerbock et Jean-Noël Barrot espèrent montrer qu'un "nouveau départ" est possible entre l'Europe et la Syrie.

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Les ministres allemand et français des Affaires étrangères sont arrivés vendredi à Damas pour montrer qu'un "nouveau départ politique entre l'Europe et la Syrie est possible".

Il s'agit de la première visite officielle dans le pays de hauts diplomates des États membres de l'Union européenne depuis la chute de l'ancien président Bachar al-Assad.

Annalena Baerbock et Jean-Noël Barrot devraient rencontrer vendredi Ahmed al-Charaa, le chef de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), le groupe qui a renversé Bachar al-Assad, ainsi que des représentants de la société civile syrienne.

La ministre allemande des Affaires étrangères considère qu'il ne peut y avoir de "nouveau départ" que si la nouvelle société syrienne accorde à tous les groupes ethniques et religieux une place dans le processus politique, ainsi que des droits et une protection.

Elle met en garde contre une transition trop longue vers des élections et contre des "mesures d'islamisation de la justice ou du système éducatif", en affirmant que l'extrémisme ne devrait pas avoir sa place en Syrie.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a entamé sa visite vendredi par une rencontre avec des chefs religieux chrétiens à Damas. Il a indiqué sur X que les deux pays "veulent promouvoir une transition pacifique et urgente au service des Syriens et de la stabilité régionale".

Le ministre a également visité l'ambassade de France à Damas, qui a rouvert ses portes il y a quelques semaines après 13 ans de fermeture.

Le HTC toujours considéré comme organisation terroriste

Depuis l'éviction de Bachar al-Assad à la suite d'une offensive éclair des forces d'opposition, Damas a connu une vague de visites de pays arabes et occidentaux qui avaient rompu leurs relations avec le gouvernement pendant la guerre civile qui a duré près de 14 ans dans le pays.

Toutefois, les pays occidentaux n'ont pas encore levé les sanctions imposées à la Syrie sous le régime de Bachar al-Assad ni revu la désignation de HTC comme groupe terroriste, bien que les États-Unis aient récemment levé la prime de près de 10 millions d'euros qu'ils avaient placée sur Ahmed al-Charaa.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit par ailleurs décider ce mois-ci s'il retire l'HTC de sa liste des organisations terroristes, a annoncé Amar Bendjama, président du Conseil pour le mois de janvier.

"C'est au Conseil de décider. Nous aurons une réunion sur la Syrie le 8 janvier", a-t-il déclaré.

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