Téhéran se dit "prêt" à engager des discussions sur son programme nucléaire et à répondre aux préoccupations de l'Occident à quelques jours de la rencontre à Genève entre Iraniens et Européens.
L'Iran se dit "prêt" à négocier avec les pays occidentaux afin d'apaiser les inquiétudes que suscite son programme nucléaire.
Téhéran doit s'entretenir avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France la semaine prochaine à Genève. Le programme nucléaire très controversé de l'Iran est à l'ordre du jour de ces discussions, ainsi que d'autres questions.
"Ces pourparlers se tiendront la semaine prochaine, les 13 et 14 janvier, à Genève. Il s'agit de la suite des discussions que nous avons eues en décembre avec les trois pays européens et le représentant de la politique étrangère de l'UE. Un large éventail de sujets sera abordé, notamment les questions régionales, les liens bilatéraux avec l'UE et la question nucléaire", a fait savoir Esmail Baqaei, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d'un point de presse régulier.
Lundi, lors d'une conférence annuelle des ambassadeurs, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la campagne d'enrichissement d'uranium de Téhéran était "proche d'un point de non-retour" et a décrit l'Iran comme le principal "défi stratégique et sécuritaire" pour la France et l'Europe.
Le ministère iranien des affaires étrangères a appelé Paris à revoir son approche, qu'il a qualifiée de "non constructive", à quelques jours d'un nouveau cycle de discussions entre Téhéran, Berlin, Londres et Paris.
L'Iran affirme enrichir de l'uranium à des fins pacifiques et a intensifié son programme depuis que le président élu des États-Unis, Donald Trump, a retiré Washington de l'accord de 2015 au cours de son premier mandat et a rétabli des sanctions américaines sévères à l'encontre de la République islamique.