Le Premier ministre israélien sera le premier dirigeant étranger à rencontrer le président Donald Trump alors qu'il débute un second mandat.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quitté Tel Aviv dimanche matin pour les États-Unis, où il rencontrera le président américain Donald Trump ce mardi.
M. Netanyahu a déclaré que les deux hommes discuteraient de la "victoire sur le Hamas", de la lutte contre l'Iran et de l'élargissement des relations diplomatiques avec les pays arabes.
Cette rencontre sera la première de M. Trump avec un dirigeant étranger depuis le début de second mandat le 20 janvier, ce qui, selon M. Netanyahu, "témoigne de la force de l'alliance israélo-américaine".
Il semble que le Premier ministre israélien cherche à approfondir les liens avec les États-Unis après des relations tendues sous l'administration de M. Biden.
"Je pense qu'en travaillant étroitement avec le président Trump, nous pouvons la redessiner encore plus loin et pour le meilleur. Je pense que nous pouvons renforcer la sécurité, élargir le cercle de la paix et parvenir à une ère remarquable de paix par la force", a déclaré le Premier ministre israélien avant son départ.
Un pied de nez à la Cour pénale internationale
L'arrivée de M. Netanyahu aux États-Unis intervient alors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) en novembre de l'année dernière.
En novembre dernier, la plus haute juridiction mondiale en matière de crimes de guerre a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahou et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour avoir commis des crimes de guerre présumés et des crimes contre l'humanité. Le tribunal avait également émis un mandat d'arrêt à l'encontre du chef du Hamas, Mohammed Deif. Le Hamas a depuis confirmé que ce dernier était mort dans un bombardement israélien.
Les 27 États membres de l'Union européenne font partie de la CPI et sont donc tenus de détenir les suspects faisant l'objet d'un mandat d'arrêt s'ils posent le pied sur leur sol. Les États-Unis et Israël, en revanche, ne font pas partie de la Cour.
Dès le premier jour de son mandat, Donald Trump a signé une série de décrets, dont un projet de loi visant à rétablir la possibilité de sanctionner la CPI. Le projet de loi a toutefois été bloqué par les démocrates du Sénat mardi.
Jeudi, l'organe directeur de la CPI a déclaré qu'il "regrettait toute tentative de porter atteinte à l'indépendance, à l'intégrité et à l'impartialité de la Cour".