Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Le nouveau président syrien Ahmed al-Charaa rencontre Recep Tayyip Erdoğan à Ankara

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, serre la main du président intérimaire syrien Ahmed al-Charaa au palais présidentiel d'Ankara, Turquie, mardi 4 février 2025
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, serre la main du président intérimaire syrien Ahmed al-Charaa au palais présidentiel d'Ankara, Turquie, mardi 4 février 2025 Tous droits réservés  Turkish Presidency/AP
Tous droits réservés Turkish Presidency/AP
Par Evelyn Ann-Marie Dom & Vincent Reynier
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

La Turquie, qui partage une frontière de 910 kilomètres avec la Syrie, est considérée comme un allié clé de la nouvelle administration.

PUBLICITÉ

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a accueilli le président intérimaire de la Syrie, Ahmed al-Charaa, au palais présidentiel d'Ankara, en Turquie, mardi, pour discuter du redressement économique de la Syrie ainsi que de sa sécurité et de sa stabilité.

Lors d'une conférence de presse conjointe organisée à l'issue de la réunion au palais présidentiel, Ahmed al-Charaa a déclaré que la Turquie et la Syrie envisageaient une "stratégie commune" pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité des deux pays.

"Nous avons discuté des menaces qui empêcheraient l'unité des terres syriennes dans le nord-est de la Syrie", a annoncé l'ancien chef rebelle.

Les forces kurdes et Israël au cœur des discussions

L'une des préoccupations principales de la Turquie est la présence de forces rebelles dirigées par les Kurdes dans le nord de la Syrie.

Ankara considère les milices kurdes syriennes - qui font partie des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliées aux États-Unis et dirigées par les Kurdes - comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Tout en faisant pression pour que le groupe soit dissous, les combattants soutenus par la Turquie affrontent les FDS pour tenter d'éloigner les milices kurdes de la frontière turque.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan salue le président intérimaire syrien Ahmed al-Charaa au palais présidentiel d'Ankara, en Turquie, le mardi 4 février 2025.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan salue le président intérimaire syrien Ahmed al-Charaa au palais présidentiel d'Ankara, en Turquie, le mardi 4 février 2025. Bureau du président turc via AP

"Nous avons également discuté de la nécessité d'exercer une pression internationale sur Israël pour qu'il se retire de la zone tampon dans le sud de la Syrie et qu'il mette en œuvre l'accord de 1974", a par ailleurs déclaré Ahmed al-Charaa à l'issue de la rencontre.

Deuxième voyage à l'étranger du nouveau président syrien

Ahmed al-Charaa a été nommé président syrien "de transition" la semaine dernière. Il est l'ancien chef de l'organisation Hayat Tahrir al-Cham (HTC), qui a dirigé les insurgés ayant renversé l'ancien président Bachar al-Assad en décembre.

Il s'agit de son deuxième voyage à l'étranger, après sa récente visite en Arabie saoudite au début du mois.

Le nouveau président syrien a été accueilli par Recep Tayyip Erdoğan et un petit groupe de gardes d'honneur à l'entrée du palais présidentiel, une cérémonie relativement modeste pour l’accueil d’un chef d’État étranger.

Ankara a fortement soutenu les groupes opposés à Bachar al-Assad pendant les 13 années de guerre civile, et est donc considérée comme un allié clé de la nouvelle administration.

Partageant une frontière de 910 km avec la Syrie, la Turquie est également le pays qui a accueilli le plus de réfugiés syriens depuis le début de la guerre en 2011, avec plus de 3,8 millions de personnes à son apogée en 2022.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Syrie : le gouvernement intérimaire lance une conférence sur le dialogue national

La Turquie d'Erdogan cherche à renforcer son influence dans la Syrie d'al-Charaa

L'UE annonce une levée "progressive" des sanctions contre la Syrie