Les 27 préparent le Conseil européen extraordinaire du 6 mars. Antonio Costa s’entretient avec les dirigeants dans l’espoir de trouver une position commune sur l’Ukraine.
Le président du Conseil européen s'est rendu à Budapest. António Costa est arrivé en Hongrie en provenance de Varsovie pour rencontrer Viktor Orbán et discuter des principaux points à l'ordre du jour du sommet extraordinaire de l'UE du 6 mars.
Leur rencontre visait à évaluer ce qu'ils peuvent attendre l'un de l'autre, en ce qui concerne la position du gouvernement hongrois et la détermination des dirigeants de l'UE à soutenir l'Ukraine et la possibilité de mettre fin à la guerre et d'accroître les capacités de défense de l'Europe.
S'exprimant à Varsovie après des entretiens avec le Premier ministre polonais, António Costa a déclaré, en accord avec le Premier ministre polonais Donald Tusk, qui assure la présidence de l'UE, que le soutien militaire et financier à l'Ukraine est une priorité pour l'UE, tout comme l'engagement de l'Europe en faveur de la consolidation de la paix, puis de la reconstruction du pays.
Les États membres s'accordent également sur la nécessité d'augmenter les dépenses de défense. La Commission européenne présentera également un plan européen lors du sommet du 6 mars. Avant cela, mercredi de cette semaine, le Conseil européen tiendra une vidéoconférence et entendra le président de la République française sur ce qu'il a convenu avec Donald Trump à Washington lundi. La volonté du président américain de laisser l'Union européenne participer aux pourparlers de paix en Ukraine.
Le gouvernement hongrois a poursuivi une politique fermement séparée de réconciliation avec les dirigeants russes à la fois sur l'Ukraine et sur les investissements de défense au sein de l'UE, et maintenant il y a une nouvelle inquiétude que M. Orbán accueille le changement de politique drastique dicté par le président américain, qui a provoqué le choc, la désapprobation et la protestation de la grande majorité des États membres de l'UE. Dans le même temps, le président du Conseil européen considère les États-Unis comme un allié important de l'Europe et tient à maintenir le dialogue.