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L'altercation entre Trump et Zelensky "provoquée" par Washington, selon Merz

Friedrich Merz, leader de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), s'adresse aux médias lors d'une conférence de presse à Berlin, Allemagne, lundi 3 mars 2025.
Friedrich Merz, leader de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), s'adresse aux médias lors d'une conférence de presse à Berlin, Allemagne, lundi 3 mars 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Ebrahim Noroozi
Tous droits réservés AP Photo/Ebrahim Noroozi
Par Evelyn Ann-Marie Dom avec AP
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Les dirigeants européens veulent trouver une alternative après les récentes positions de Washington. Le futur chancelier allemand est considéré comme un atlantiste. Pourtant, il souhaite que l'Europe soit plus indépendante des États-Unis sur le plan militaire.

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Il en a bien conscience : son nouveau gouvernement portera une responsabilité immense.

Le futur chancelier allemand semble décidé à remettre l’Allemagne au centre de l’Union européenne, mais pas seulement.

Depuis la victoire de son parti aux législatives, Friedrich Merz, qui pourtant est décrit comme un atlantiste, multiplie les déclarations fortes en faveur d’une Europe plus autonome des Etats-Unis.

Ce lundi devant la presse à Berlin, il a même affirmé que l’échange houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky vendredi dans le bureau ovale avait été “provoquée” par les Américains.

Une altercation qui, selon lui, correspond au comportement actuel du nouveau gouvernement à Washington.

Face à l'isolationnisme croissant des États-Unis, Friedrich Merz, qui devrait entrer en fonction dans quelques semaines, souhaite une défense européenne commune.

Mais reste à savoir si son pays, dont l’économie est en berne, aura les moyens d’investir fortement dans le domaine militaire.

En attendant, c’est à Paris, puis à Londres, que se sont tenus, en urgence, deux sommets cruciaux pour l’Ukraine, mais également pour l’avenir du continent européen.

Keir Starmer, qui veut lui aussi peser dans le débat sur la sécurité de l’Europe, est cependant confronté à un dilemme.

Ne pas rompre avec son allié américain qu’il qualifie de “très fiable” tout en se rapprochant de ses voisins européens, pris au dépourvus par Washington.

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