La Corée du Nord a tiré "plusieurs missiles balistiques non identifiés" en mer lundi, le jour même où la Corée du Sud et les États-Unis ont entamé un exercice militaire conjoint de grande envergure.
Lundi, la Corée du Nord a procédé à plusieurs tirs de missiles balistiques en mer, selon l'armée sud-coréenne, quelques heures après la reprise par Séoul et Washington d'un exercice militaire annuel majeur baptisé "Bouclier de la liberté".
Pyongyang qualifie les exercices de "provocation dangereuse"
Ces manœuvres, qui se déroulent sur une période de 11 jours, ont immédiatement été perçues par Pyongyang "provocation dangereuse", accusant les États-Unis et la Corée du Sud d'escalader la situation et d'augmenter le risque de conflit militaire.
L'état-major interarmées sud-coréen a indiqué que les tirs nord-coréens avaient été détectés depuis la province de Hwanghae, en Corée du Nord.
Le contexte de ces tensions a été renforcé la semaine dernière par des déclarations de Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui a averti de nouvelles "provocations" après l’arrivée d’un porte-avions américain à Busan, en Corée du Sud.
Jeudi dernier, les exercices militaires ont été brièvement suspendus après un incident où deux avions de chasse KF-16 sud-coréens ont bombardé par erreur une zone civile à Pocheon, près de la frontière nord-coréenne. L'attaque a fait 30 blessés.
L'armée de l'air sud-coréenne a attribué cet incident à une erreur humaine, précisant qu'un des pilotes avait utilisé de mauvaises coordonnées de ciblage
En conséquence, tous les exercices de tir réel ont été interrompus en attendant la fin de l'enquête. Les autorités sud-coréennes ont indiqué que les entraînements reprendraient une fois l'enquête terminée.