Le Hamas estime que le plan ne répond pas aux "demandes" des Palestiniens.
Le Hamas rejette la proposition de trêve américaine en estimant que le projet de correspond pas aux "demandes" des Palestiniens.
Selon plusieurs sources, la proposition portait sur une trêve de 60 jours en échange de la libération de dix otages israéliens encore retenus prisonniers par le Hamas dans la bande de Gaza.
Le Hamas devait par ailleurs remettre à Israël les dépouilles de neuf otages morts durant leur captivité.
Israël avait accepté le projet et s’engageait de son côté à libérer des prisonniers palestiniens.
Que veulent Israël et le Hamas ?
Le Hamas insiste sur un cessez-le-feu durable, un retrait total de l'armée israélienne de Gaza et un afflux d'aide humanitaire.
Israël a toutefois toujours rejeté ces demandes, affirmant qu'il n'accepterait que des pauses temporaires dans les combats pour faciliter la libération des otages et que son objectif ultime était la destruction totale du Hamas.
Le Hamas détient encore 58 otages, dont environ un tiers serait encore en vie.
Benjamin Netanyahu a également insisté sur le fait qu'Israël exercera un "contrôle de sécurité" illimité sur Gaza et facilitera ce qu'il appelle l'émigration volontaire d'une grande partie de sa population.
Les Palestiniens et la majeure partie de la communauté internationale ont rejeté les projets de réinstallation de la population de Gaza. Une mesure qui, selon les experts, serait probablement contraire au droit international.
Le Hamas a déclaré qu'il ne libérerait les derniers otages, sa seule monnaie d'échange, qu'en échange d'un plus grand nombre de prisonniers palestiniens, mais il a proposé de céder le pouvoir à un comité de Palestiniens politiquement indépendants qui pourrait superviser la reconstruction de l'enclave.
La question de savoir si un cessez-le-feu doit être temporaire ou permanent est un point d'achoppement persistant dans les pourparlers, négociés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, qui piétinent depuis plus de 18 mois.
Israël a par ailleurs annoncé jeudi un projet d’expansion des colonisations en Cisjordanie.
Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, qui est le dirigeant du parti du sionisme religieux, parle d’une "décision historique" et de "22 nouvelles localités en Judée-Samarie".
Selon le gouvernement israélien, neuf de ces "nouvelles localités" doivent être créées ex-nihilo.
L’ONG israélienne La Paix maintenant dénonce cette décision qui, selon elle, "va remodeler de façon spectaculaire la Cisjordanie et renforcer encore l’occupation."
Les Nations unies rejettent elles-aussi l’expansion des colonies qui va à l’encontre d’une solution à deux États.