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République tchèque : le milliardaire populiste Babiš remporte les législatives

Andrej Babiš et son parti célèbrent leur victoire, Prague, le 4 octobre 2025.
Andrej Babiš et son parti célèbrent leur victoire, Prague, le 4 octobre 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Petr David Josek
Tous droits réservés AP Photo/Petr David Josek
Par Alexander Kazakevich
Publié le Mis à jour
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Une nette victoire de l'ANO qui augure un retour aux affaires spectaculaire. La victoire de Babiš, qui a déjà dirigé le pays de 2017 à 2021, vient renforcer le camp hostile à l'aide à l'Ukraine en Europe centrale.

Le parti d'opposition ANO de l'ancien Premier ministre Andrej Babiš, est arrivé largement en tête des élections législatives tchèques avec 34,5 % des voix.

La coalition pro-européenne au pouvoir, SPOLU ("Ensemble"), dirigée par l'actuel chef du gouvernement Petr Fiala, arrive en deuxième position avec 23 % des voix, suivie par :

  • STAN ("Maires et Indépendants") - 11 %,
  • le Parti pirate - près de 9 %,
  • SPD ("Liberté et démocratie directe") - près de 8 %
  • et Motoristé Sobě ("Les automobilistes pour eux-mêmes") - les nouveaux venus de la politique tchèque qui devraient faire leur entrée au Parlement pour la première fois, avec 6,8 %.

Les résultats montrent que l'ANO n'obtient pas la majorité et qu'il aurait donc besoin d'autres partis - probablement des "Automobilistes", qui s'opposent aux politiques écologiques de l'UE, et du SPD, parti d'extrême droite et eurosceptique qui souhaite réduire l'aide à l'Ukraine et aux réfugiés ukrainiens - pour former un gouvernement, ou au moins soutenir un cabinet minoritaire.

Babiš, 71 ans, qui a déjà dirigé le pays de près de 11 millions d’habitants de 2017 à 2021, compte parmi ses alliés au Parlement européen le Rassemblement national de Jordan Bardella et le Fidesz de Viktor Orbán.

Pendant la campagne, l'ANO a promis des salaires et des retraites plus élevées ainsi que des réductions d'impôts et des avantages fiscaux pour les étudiants et les jeunes familles.

Cette offensive anti-austérité, qui coûtera des milliards d'euros, a trouvé un écho auprès de nombreux Tchèques qui ont vu leurs revenus réels chuter ces dernières années alors que le pays luttait contre une inflation galopante.

Le président Petr Pavel, qui nommera le prochain Premier ministre, devait entamer des discussions avec les dirigeants des partis dimanche.

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