Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Ukraine : Trump envoie Witkoff à Moscou "dans l'espoir de finaliser" un accord de paix

Trump parle d'"énormes progrès" et envoie son émissaire à Moscou.
Trump parle d'"énormes progrès" et envoie son émissaire à Moscou. Tous droits réservés  AP Photo/Evan Vucci
Tous droits réservés AP Photo/Evan Vucci
Par Euronews
Publié le
Partager Discussion
Partager Close Button

Après s'être félicité d'"énormes progrès" réalisés par son administration, le président américain a affirmé qu'il ne restait "plus que quelques points de désaccord" entre les parties.

"Au cours de la semaine écoulée, mon équipe a fait d'énormes progrès pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine", a déclaré le président américain Donald Trump dans un message publié sur Truth Social.

Ajoutant, comme à son habitude, que la guerre "n'aurait jamais commencé si j'étais président", le chef de la Maison Blanche a également affirmé que 25 000 soldats étaient morts à cause de la guerre au cours de la semaine dernière.

"Le plan de paix original en 28 points, qui a été rédigé par les États-Unis, a été affiné, avec des contributions supplémentaires des deux parties, et il ne reste que quelques points de désaccord", s'est félicité Trump, précisant qu'il avait chargé son envoyé spécial Steve Witkoff de rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Moscou et que le secrétaire américain à l'armée, Dan Driscoll, rencontrerait une délégation ukrainienne.

"Le vice-président JD Vance, le secrétaire d'État Marco Rubio, le secrétaire à la guerre Pete Hegseth et le chef de cabinet de la Maison Blanche Susie Wiles me tiendront au courant de tous les progrès réalisés", a également déclaré Trump, ajoutant : "J'espère rencontrer bientôt le président Zelensky et le président Poutine, mais uniquement lorsque l'accord visant à mettre fin à cette guerre sera définitif ou dans sa phase finale."

De l'inquiétude initiale à un optimisme prudent

Le plan en 28 points élaboré par les États-Unis pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans, a d'abord suscité l'inquiétude à Kyiv et dans les capitales européennes.

Des alliés de l'Ukraine ont critiqué un texte faisant, selon eux, la part belle aux desiderata du Kremlin, Emmanuel Macron ayant notamment mis en garde contre "une paix qui soit une capitulation" pour les Ukrainiens.

Mardi, à quelques heures de la réunion de la "coalition des volontaires", l'Ukraine a annoncé que de récentes discussions bilatérales avec les Américains, notamment à Genève, dimanche, avaient abouti à une "compréhension commune des termes essentiels de l'accord".

Plus tard, Volodymyr Zelensky a fait savoir à ses alliés qu'il était "prêt à aller de l'avant" avec la proposition américaine pour mettre fin à la guerre.

"L'Ukraine a un cadre qui a été élaboré par les équipes [à Genève] et est prête à aller de l'avant avec les États-Unis, avec la participation personnelle du président Trump, avec l'Europe, avec les dirigeants et tous les partenaires qui ont la force et la capacité de contribuer", a notamment déclaré le leader ukrainien.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager Discussion

À découvrir également

Paris et Londres insistent sur la nécessité d'une force multinationale pour l'Ukraine d'après-guerre

Les importations russes en Europe sont-elles supérieures à l'aide de l'UE à l'Ukraine ?

Négociations de paix en Ukraine : quels sont les enjeux pour les Européens ?