Les gendarmes britannique et français de la finance demandent aux banques de détailler leurs activités dans les paradis fiscaux.
Le gendarme britannique de la finance a lancé un ultimatum aux banques :
elles ont jusqu’au 15 avril pour déclarer leurs liens éventuels avec le cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca.
Cette requête, révélée par le Financial Times, intervient dans le sillage du scandale dit des “Panama papers”. L’examen de plus de 11 millions de fichiers a en effet permis d‘établir que plusieurs organismes financiers britanniques figuraient sur la liste des clients de la firme panaméenne, HSBC en tête.
#panamapapers : BNP Paribas, UBS, HSBC, la Société Générale ont créé des sociétés offshore dans les paradis fiscaux. pic.twitter.com/zyda2VRk5w
— CASH INVESTIGATION (@cashinvestigati) 5 avril 2016
La banque britannique a eu recours aux services de Mossack Fonseca pour créer pas moins de 2.300 sociétés écran pour ses riches clients dans des paradis fiscaux. Comme Crédit Suisse et Royal Bank of Scotland, HSBC a démenti cette semaine avoir utilisé ces structures à des fins d‘évasion fiscale.
Credit #Suisse et HSBC rejettent les soupçons de fraude fiscale https://t.co/JoW9Twyk6Dpic.twitter.com/pT0MteElAj
— Le Temps (@letemps) 5 avril 2016
Selon le quotidien Le Monde, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a elle aussi demandé aux banques française de détailler leurs activités dans les paradis fiscaux.