Là où les USA dénoncent une barrière commerciale, la Chine voit un cadre favorable à l'investissement étranger.
Pékin droit dans ses bottes face au rapport américain qui a qualifié, la semaine dernière et pour la première fois depuis 2013, la censure d’internet en Chine de barrière commerciale.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a estimé ce vendredi que “*la vigoureuse expansion d’internet dans le pays (assurait) un vaste espace propice à la croissance des entreprises étrangères.*“ Pas question pour Pékin de modifier une politique jugée favorable à l’investissement étranger.
79% des entreprises enregistrées auprès de la Chambre de commerce américaine estiment que la Grande muraille électronique a un impact négatif sur leur développement en Chine, tout particulièrement dans le secteur des télécommunications et d’internet. Les services de Google, Facebook et Twitter notamment restent inaccessibles dans le pays.
Depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir en 2013, la proportion de pages internet bloquées est passée de 14 à 25% en Chine selon le groupe dissident GreatFire.org.