Devant le comité central de son parti, Syriza, Alexis Tsipras a haussé le ton contre le FMI et l’Allemagne, leur imputant le blocage actuel sur les négociations de la dette…
Devant le comité central de son parti, Syriza, Alexis Tsipras a haussé le ton contre le FMI et l’Allemagne, leur imputant le blocage actuel sur les négociations de la dette grecque. Au lendemain d’une réunion à Bruxelles conclue sans avancée, le Premier ministre s’est toutefois dit confiant sur le fait qu’un accord serait trouvé avec les créanciers du pays.
“Même si chacun en Europe comprend qu’une réduction généreuse de la dette interviendra tôt ou tard, ils refusent de prendre toute décision avant la tenue d‘élections critiques aux Pays-Bas, en France et surtout en Allemagne, de peur d’une montée de l’extrême-droite”, a t-il dit.
Le pays devra honorer en juillet des créances de plus de six milliards d’euros. Athènes est pris en étau depuis des semaines dans une dispute entre le FMI et la zone euro sur l’ampleur de l’allègement de la dette à lui consentir, et les efforts à réclamer aux Grecs. Le sujet sera sur la table des ministres des Finances de la zone euro, lors d’une réunion le 20 février prochain.