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Le géant pétrolier Shell dément avoir engagé des négociations pour racheter BP

Le logo de Shell Oil devant une station-service à Pittsburgh, aux États-Unis, le mercredi 25 juin 2025
Le logo de Shell Oil devant une station-service à Pittsburgh, aux États-Unis, le mercredi 25 juin 2025 Tous droits réservés  AP/Gene J. Puskar
Tous droits réservés AP/Gene J. Puskar
Par Eleanor Butler & Vincent Reynier
Publié le
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Le cours de l'action de BP a bondi mercredi suite aux rumeurs d'un rachat par Shell, après la publication d'un article du Wall Street Journal qui faisait état de négociations préliminaires entre les deux entreprises.

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Le géant pétrolier Shell a déclaré jeudi qu'il n'avait "aucune intention" de faire une offre pour acquérir son rival britannique BP et a affirmé qu'aucune discussion n'avait eu lieu entre les deux entreprises.

Conformément au code britannique des offres publiques d'achat, l'annonce de Shell signifie que la société ne pourra pas soumettre une autre offre pendant six mois, à moins que certaines conditions ne changent.

Si un autre acquéreur se présente pour BP, par exemple, Shell pourrait alors envisager de nouveau d'acheter son rival.

Cette mise au point de Shell intervient suite à un article du Wall Street Journal publié mercredi qui affirmait que les deux entreprises étaient en pourparlers en vue d'un rachat pour 60 milliards de livres sterling (70,4 milliards d'euros).

Cette mégafusion, si elle venait à se produire, créerait un groupe énergétique mondial d'une valeur de plus de 200 milliards de livres (234,68 milliards d'euros).

Les actions de BP ont pris de la valeur suite à ces spéculations, clôturant en hausse de 1,64 % dans les échanges quotidiens mercredi.

BP en difficulté depuis deux ans

Murray Auchincloss, qui dirige BP depuis le début de l'année 2024, s'efforce d'améliorer les performances de l'entreprise en réponse à la pression exercée par les investisseurs, notamment par le fonds spéculatif Elliott Management.

Pour ce faire, la direction de l'entreprise a déclaré au début de l'année qu'elle augmenterait ses dépenses en pétrole et en gaz d'environ 20 %, tout en réduisant ses investissements dans les énergies renouvelables d'environ 70 %.

BP s'était pourtant engagé en 2020 à réduire sa production de pétrole et de gaz de 40 % d'ici à 2030.

Au cours des deux dernières années, l'évaluation de BP a sous-performé par rapport à ses concurrents Shell et ExxonMobil, des entreprises qui donnent la priorité à l'augmentation de la production de pétrole et de gaz.

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