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Donald Trump annonce des droits de douane de 25 % pour l'Inde et 50 % pour le Brésil

Le président Donald Trump, à droite, s'entretient avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une conférence de presse dans la salle Est de la Maison Blanche, le 13 février 2025, à Washington.
Le président Donald Trump, à droite, s'entretient avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une conférence de presse dans la salle Est de la Maison Blanche, le 13 février 2025, à Washington. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Una Hajdari & Serge Duchêne avec AP
Publié le Mis à jour
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Le locataire de la Maison-Blanche frappe ainsi deux membres puissants de BRICS+, un groupe rival du G7 mené par la Russie.

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Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi dans un post sur Truth Social qu'il envisageait d'imposer des droits de douane de 25 % sur les marchandises en provenance de l'Inde et une taxe d'importation supplémentaire en raison de l'importation par l'Inde de pétrole brut russe.

"Rappelez-vous, bien que l'Inde soit notre amie, nous avons, au fil des ans, fait relativement peu d'affaires avec elle parce que ses droits de douane sont beaucoup trop élevés, parmi les plus élevés au monde", peut-on lire dans le post.

Il a ensuite critiqué ce qu'il a décrit comme des barrières commerciales "rigoureuses et odieuses" de la part de l'Inde.

L'Inde dépend de la Russie pour environ 35 % de ses importations de pétrole brut. Selon le Times of India, les importations ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans en juin de cette année. Les États-Unis ont imposé des sanctions aux producteurs de pétrole et aux pétroliers russes en raison de l'invasion massive de l'Ukraine.

New Delhi importe également pour 80 milliards de dollars, soit environ 70 milliards d'euros, d'équipements militaires russes, tels que des avions de chasse, des systèmes de missiles, des sous-marins et des hélicoptères.

Trump a accusé l'Inde d'acheter "une grande majorité de son équipement militaire à la Russie et d'être le plus grand acheteur d'énergie de la Russie" à un moment où "tout le monde veut que la Russie arrête les massacres en Ukraine".

En conséquence, il a l'intention d'imposer une "pénalité" supplémentaire non spécifiée à partir de vendredi dans le cadre du lancement des tarifs douaniers révisés de l'administration sur plusieurs pays.

L'Inde et la Russie entretiennent des relations étroites et New Delhi n'a pas soutenu les sanctions occidentales imposées à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Brésil : un coup de tarifs pour aider Bolsonaro ?

Plus tôt en juillet, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a averti que l'Inde, la Chine et le Brésil pourraient faire l'objet de "sanctions secondaires" s'ils continuaient à acheter du pétrole russe, lors d'une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche.

Pourtant, en signant ce mercredi le décret imposant 40 points de pourcentage de droits de douane supplémentaires sur les produits brésiliens, ce qui porte la surtaxe à 50%, le président américain visait sans doute moins un allié de Moscou.

Donald Trump avait menacé ces dernières semaines Brasilia d'imposer une telle surtaxe en représailles aux poursuites lancées contre l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, poursuivi pour une tentative de coup d'Etat après sa défaite lors de l'élection présidentielle en 2022, une action judiciaire qualifiée par le président américain de "chasse aux sorcières".

Trump semble s'identifier à Bolsonaro, qui a tenté de renverser les résultats de sa défaite face à Lula en 2022. De même, Trump a été inculpé en 2023 pour avoir tenté de renverser les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020.

Mercredi également, le département du Trésor de Trump a annoncé des sanctions à l'encontre du juge Alexandre de Moraes, membre de la Cour suprême brésilienne, pour avoir prétendument réprimé la liberté d'expression et pour le procès en cours de Bolsonaro.

De Moraes supervise l'affaire pénale contre Bolsonaro, qui est accusé d'avoir orchestré un complot pour rester au pouvoir malgré sa défaite en 2022.

Le 18 juillet, le département d'État a annoncé des restrictions de visa à l'encontre des fonctionnaires judiciaires brésiliens, dont de Moraes.

Sources additionnelles • franceinfo

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