Au Pays du Soleil Levant, la légende raconte que les fées-renards sont des créatures maudites. Si un homme veut en désirer une, alors il doit mourir
Au Pays du Soleil Levant, la légende raconte que les fées-renards sont des créatures maudites. Si un homme veut en désirer une, alors il doit mourir.
Loin du Japon, c’est en Hongrie que ce film, “Liza, la fée-renard” vous propose de rencontrer une jeune infirmière qui veille sur la veuve de l’ambassadeur nippon à Budapest. Une infirmière qui s’appelle Liza, donc, et qui se lie d’amitié avec le fantôme d’un chanteur japonais à l’ancienne et improbable.
“C‘était très important que pour mon premier film je choisisse une femme pour le premier rôle”, explique le réalisateur Károly Ujj Mészáros. “J’avais spécifiquement à l’esprit cette comédienne, Móni Balsai, et je voulais montrer à quel point c’est une comédienne talentueuse.”
Avec son humour loufoque et ses couleurs à la Amélie Poulain, le Hongrois Károly Ujj Mészáros semble trouver son inspiration du côté d’un certain Jean-Pierre Jeunet.
“J’ai beaucoup aimé travailler avec ce réalisateur car il a bien plannifé toutes les étapes de la production, grâce à son expérience dans la publicité”, se félicite son producteur. “Il y avait un storyboard pour toutes les scènes, du début à la fin soit 1400 dessins ! Un storyboard respecté à la lettre, il n’a ajouté aucune scène. Cerise sur le gâteau, on a terminé le tournage avec un jour d’avance. C’est inimaginable quand on réalise un long-métrage.”
Liza veut trouver le Grand Amour avec un grand A, mais tous ses prétendants meurent dès le premier rendez-vous. Elle doit être patiente, comme son créateur qui a mis 8 ans pour financer son film.