Débat sur la peine de mort : Viktor Orban enfonce le clou

Débat sur la peine de mort : Viktor Orban enfonce le clou
Par Audrey Tilve
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C’est la troisième fois qu’il vient s’expliquer devant le Parlement européen. Cette fois, le Premier ministre hongrois Viktor Orban est venu à

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C’est la troisième fois qu’il vient s’expliquer devant le Parlement européen. Cette fois, le Premier ministre hongrois Viktor Orban est venu à Strasbourg pour justifier le débat en cours dans son pays sur la peine de mort. Un débat qu’il a lui-même relancé.

“ La Hongrie est un Etat constitutionnel qui conduit ses combats politiques avec des moyens constitutionnels, a-t-il martelé devant un groupe de journalistes. Je serais heureux de voir un changement dans la législation européenne pour que la question de la peine de mort redevienne une compétence nationale. Nous devons d’abord regagner ce droit, et ensuite nous pourrons débattre et décider de ce que nous ferons, dans cet ordre-là. “

Malgré les réactions outrées au Parlement, le Parti populaire européen auquel appartient Viktor Orban se montre très compréhensif. Son chef de file, Manfred Weber, s’en explique.

“ Viktor Orban a clarifié le fait qu’il n’y avait pas de débat et pas d’initiative législative sur la peine de mort, et donc, il n’y a plus de problème. “

Outre la question de la peine de mort, bon nombre d‘élus européens critiquent le questionnaire soumis par le gouvernement à la population hongroise. Un questionnaire sur l’immigration illégale aux questions très tendancieuses.

“ Nous appelons cela un instrument de brunnenvergiftung, réagit l’Allemande Rebecca Harms. C’est fait pour empoisonner l’atmosphère et il y a un esprit très négatif derrière. “

Coutumier des démonstrations populistes, Viktor Orban force le trait depuis qu’il est en chute dans les sondages au profit de l’extrême-droite.

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