États-Unis : "Ces élections ont permis aux racistes d'être ouvertement racistes"

Les étrangers installés aux Etats-Unis n’ont pas tous le droit de vote pour la présidentielle mais ils ont suivi avec attention la campagne. Car le résultat du scrutin aura aussi une incidence sur leur vie. Donald Trump a par exemple promis de remettre en question le système de santé mis en place par Barack Obama. Il a multiplié les propos haineux à l’encontre des étrangers accusés d‘être responsables de la situation économique. La peur de l’autre et le racisme ont été exacerbés dénonce Alberto Marques, un Espagnol, professeur de musique, il vit à New York depuis cinq ans :
Olga Filippova s’est installée à New York il y a 7 ans. Cette architecte et artiste russe de 34 ans a quitté son pays par manque dit-elle d’opportunités. Elle soutient Hillary Clinton car elle croit fermement que son élection peut représenter une avancée majeure dans la lutte pour l‘égalité hommes-femmes.
Alberto Mezzoli est propriétaire d’une boulangerie. Cet Italien naturalisé américain vit à New York depuis 16 ans et il ira voter. Il s’inquiète de la proposition démocrate d’augmenter le salaire minimum. Il affirme que cela aura pour conséquence l’augmentation des prix de ses produits, ce qui pourrait faire fuir des clients. Aucun des deux candidats n’a ses faveurs :
Jamais les candidats à une élection présidentielle n’ont été aussi impopulaires aux Etats-Unis. Selon un récent sondage, 50% des Américains n’aiment pas Hillary Clinton, ils sont 62% concernant Donald Trump.