Viktor Orban, l’enfant terrible de la droite européenne

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Par Grégoire Lory
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Le Parti populaire européen s’interroge sur le maintien ou non dans ses rangs du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie.

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Le parti au pouvoir en Hongrie, le Fidesz du Premier ministre Viktor Orban, inquiète le PPE, le Parti populaire européen. La formation a soutenu au Parlement le recours à l'article 7 du traité sur le fonctionnement de l'Union qui peut entrainer des sanctions contre Budapest. Désormais la droite européenne s'interroge sur l'expulsion du parti hongrois. La première force politique au sein de l’hémicycle a adopté une résolution qui appelle au respect des valeurs et des libertés européennes. La résolution ne mentionne jamais directement la Hongrie mais le message est bel et bien à destination du Premier ministre hongrois, présent à Helsinki pour le congrès du PPE. Face aux critiques Viktor Orban maintient son discours de fermeté à l’approche des élections européennes. "Pour notre victoire, retrouvons nos racines et parlons de la renaissance de la démocratie chrétienne", affirme le dirigeant.

Dans son discours le chancelier autrichien Sebastian Kurz a répété que les valeurs européennes étaient fondamentales quel que soit le parti au pouvoir. Le PPE aime décrire Viktor Orban comme l'enfant terrible que connaissent toutes les familles et qu'il vaut mieux garder près de soi. Dans la capitale finlandaise le président du Conseil européen a lui aussi glissé un avertissement à l’encontre de Viktor Orban. "Si vous êtes contre l'Etat de droit et l'indépendance de la justice, vous n'êtes pas un chrétien-démocrate. Si vous n'appréciez pas la presse libre et les ONG, si vous tolérez la xénophobie, le nationalisme et l'antisémitisme nous n'êtes pas un chrétien-démocrate", prévient Donald Tusk.

Selon les règles du PPE, la direction du parti peut exclure une formation. Il faut pour cela il faut que 7 membres issus de 5 pays différents demandent la tenue d'un vote.

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