Le Premier ministre hongrois semble apprécier son image d’enfant terrible du Parti populaire européen. Mais désormais les attaques de Viktor Orban contre les institutions de l’UE agacent au sein de sa famille politique.
La droite européenne a les yeux rivés sur la Hongrie. De retour de Budapest, la tête de liste du Parti populaire européen (PPE) attend des excuses et des actes de la part du Premier ministre hongrois et de son parti le Fidesz. "Nous sommes une famille de valeurs, d'idées communes et non pas avant tout de pouvoir, de chiffre et de taille", affirme Manfred Weber .
Plusieurs partis membres du PPE réclament l'expulsion du nationaliste Viktor Orban et de sa rhétorique anti-européenne. La Finlandaise Sirpa Pietikäinen préfère utiliser une image pour décrire les relations entre le dirigeant hongrois et l’UE. "C'est un peu comme si je vous frappais et je m'excusais ensuite, je vous frappe à nouveau et je m'excuse encore une fois et ainsi de suite", explique-t-elle. Son collègue allemand Elmar Brok souligne que ce n’est pas le Premier ministre hongrois qui dicte la politique du PPE.
L'avenir de Viktor Orban au sein de la droite européenne sera décidé dans une semaine à Bruxelles lors d'une réunion politique.
