Suprémacisme, nationalisme, séparatisme blancs.. Des mots qui n'ont plus leur place sur Facebook. le réseau social a annoncé ce mercredi soir qu'il allait d'avantage interdire les publications faisant l'apologie de ces concepts haineux et violents.
Suprémacisme, nationalisme, séparatisme blancs.. Des mots qui n'ont plus leur place sur Facebook. le réseau social a annoncé ce mercredi soir qu'il allait d'avantage interdire les publications faisant l'apologie de ces concepts haineux et violents.
Facebook et Instagram promettent donc de reprendre la main sur des dérapages dont la portée peut se révéler souvent dramatique. Mais est-ce réellement faisable, comment Facebook va t-il procéder ?
Barbara Ortutay est spécialiste des technologies chez AP : "Si vous recherchez des termes associés à ces groupes [...], vous n'obtiendrez aucun résultat, mais vous serez dirigé vers un groupe appelé La Vie après la Haine. C'est un groupe fondé par d'anciens extrémistes qui aident les gens à sortir de ces groupes extrémistes violents (...) Facebook utilise l'intelligence artificielle et tout un groupe de modérateurs humains pour trouver du contenu choquant, mais il ne trouve pas tout. Et certains trouvent toujours de nouveaux moyens pour se soustraire à son contrôle. Je pense donc que si beaucoup de groupes ont vanté cette nouvelle interdiction, il reste beaucoup de questions sur la façon dont Facebook va être en mesure de la faire respecter."
En 2017, le meurtre d'une militante anti-raciste à Charlottesville aux Etats-Unis avait averti sur l'urgence du phénomène, et la tuerie perpétrée par un homme se disant suprémaciste blanc dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande a de nouveau mis le sujet sur le devant de la scène.