Sous le patronage de la Commission européenne, la communauté internationale s’est engagée à débloquer 7,4 milliards d’euros pour développer et produire un vaccin contre le covid-19.
C’est une course internationale mais sans compétiteur. En deux heures, à l’initiative de la Commission européenne, la communauté internationale a promis 7,4 milliards d’euros afin de trouver et produire un vaccin contre le covid-19.
Mais ces annonces ne sont qu’une première étape insiste la présidente de la Commission. "Le deuxième objectif est de réunir sous le même toit toutes les organisations de santé afin de travailler sur des initiatives pour lutter contre la pandémie", précise Ursula von der Leyen.
Ces promesses financières viennent du monde entier et vont servir un triple effort. ces fonds permettront la recherche et le développement :
- de vaccins (4 milliards d’euros)
- de traitements (2 milliards d’euros)
- de tests (1,5 milliard d’euros)
De nombreux essais mais peu d’élus
Des centaines de laboratoires à travers le monde travaillent sur un vaccin. Mais seuls les dossiers les plus solides pourront bénéficier de cette aide financière. Il n’est pas possible de déposer des centaines de vaccins en phase de test, puis de les envoyer en production explique le directeur de Gavi, l’Alliance du vaccin. Seth Berkley précise que c’est à la communauté internationale de fixer une limite.
Dans un second temps "ces vaccins devront ensuite être produits en très grande quantité, probablement pas uniquement par la même entreprise, il faudra sûrement transférer cette technologie à d’autres sociétés pour en produire un maximum", précise-t-il.
Le vaccin pourrait être disponible dans 18 mois au plus tard. Des fonds supplémentaires seront nécessaires pour rendre son prix accessible aux pays les plus pauvres. L’objectif de cet effort collectif est aussi d’empêcher une seconde vague épidémique.