Les Etats membres craignent une déstabilisation de la région et des répercussions internationales.
L'Union européenne appelle l'Arménie et l'Azerbaïdjan à mettre fin aux hostilités constatées depuis dimanche dans la région du Nagorny Karabakh. Les violences ont entrainé une activation de la diplomatie internationale afin d'éviter que les puissances régionales se lancent dans une nouvelle guerre.
Pour l'Union européenne il faut éviter une escalade des tensions. "Nous demandons à chacun de faire tout son possible pour empêcher le déclenchement d'une guerre car c'est la dernière chose dont cette région a besoin", a lancé le porte-parole de la Commission européenne Peter Stano.
L'Allemagne, qui assure la présidence semestrielle de l'UE, parle d'une situation préoccupante et fait écho aux appels des institutions européennes. "Nous demandons aux deux camps un cessez-le-feu immédiat et de revenir aux négociations", ajoute le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert.
La Turquie en revanche prend parti et apporte son soutien à l'Azerbaïdjan et présente l'Arménie comme l'agresseur. "Je condamne une nouvelle fois l'Arménie qui a attaqué le territoire de l'Azerbaïdjan", explique le président turc Recep Tayyip Erdogan.
La Russie pour sa part adopte un ton similaire à celui de l'Union. Moscou demande à Erevan et à Bakou de revenir à la table des discussions afin de résoudre ce conflit.
L'origine des combats n'est pas encore clairement déterminée. Les Européens espèrent que les violences au Nagorny Karabakh pourront se résoudre dans les plus brefs délais.