Gagner la course de vitesse contre les filets de pêche perdus en mer

En partenariat avec The European Commission
euronews
euronews Tous droits réservés 
Tous droits réservés 
Par Aurora Velez
Partager cet article
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un projet soutenu par la politique européenne de cohésion a pour objectif de s'attaquer aux filets de pêche fantômes qui détruisent l'écosystème marin. Sa chef de projet nous explique l'importance de les récupérer dès leur abandon en mer.

Adrinet est un projet de coopération dans la préservation de l'écosystème en mer Adriatique. Il réunit l'Italie, l'Albanie et le Monténégro et consiste à lutter contre les "filets fantômes", ces équipements de pêche abandonnés en mer qui sont nocifs pour la faune et la flore.

Il s'agit d'identifier les zones où ils se trouvent, d'évaluer s'il faut ou non les enlever et de surveiller le bon déroulé des opérations.

"Récupérer les filets immédiatement"

Elisabetta Bonerba est responsable de ce projet Adrinet qui prévoit l'installation de micropuces sur les filets de pêche de professionnels volontaires. Elle nous en décrit les enjeux.

"Le problème des filets perdus doit être traité rapidement, dès le moment où ils sont abandonnés et l'utilisation de la micropuce peut aider de ce point de vue," explique Elisabetta Bonerba.

"Le filet doit être récupéré immédiatement parce que s'il reste en mer pendant des années, une partie de la faune et l'écosystème marin de la zone se stratifient sur ce filet," fait-elle remarquer avant d'ajouter : "L'enlever devient alors un problème car un nouvel équilibre s'est formé et en le retirant, on peut le détruire."

¨Prévention et sensibilisation

La chef de projet poursuit : "Ce qu'il faut faire, comme pour toute pollution, c'est agir en prévention, travailler sur la sensibilisation en direction des acteurs de ce secteur et des pêcheurs," assure-t-elle.

"Car les filets représentent une source de pollution plastique comme les sachets, les bouteilles et tout autre objet en plastique qui à chaque fois qu'ils finissent au fond de la mer, doivent être retirés au plus tôt," insiste Elisabetta Bonerba.

Journaliste • Aurora Velez

Partager cet article