Accord des Européens sur le plafonnement du prix du gaz à partir de 180 euros/MWh

Accord européen sur le plafonnement du prix du gaz
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Par Euronews
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Les 27 ministres européens l'énergie se sont mis d'accord sur un plafonnement des prix du gaz de 180 euros par mégawattheure (ministre)

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Après des mois de difficiles négociations, l'Union européenne finit par fixer un plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Le cours actuel de 115 euros mais au plus fort de la crise, cet été, il avait atteint 350€/MWh.

C’est "_un compromis équilibré avec un coût équivalent pour les deux principaux camp_s", explique Jozef Sikela, le ministre tchèque de l’Industrie dont le pays occupe la présidence semestrielle de l’UE.

"Aujourd'hui nous nous sommes entendus sur un mécanisme temporaire, efficace, réaliste qui protégera les citoyens et les entreprises des prix excessifs du gaz", assure-t-il.

Ce compromis est assorti de nombreuses garanties pour éviter toute perturbation sur les marchés. Deux conditions sont fixées pour activer le mécanisme. Tout d'abord, si les prix atteignent 180€/MWh sur l'indice TTF qui sert de référence en Europe sur le marché du gaz, et si cette limite est franchie pendant trois jours ouvrables. Autre condition, il faut que les cours dépassent de 35 euros le prix mondial moyen du gaz naturel liquéfié.

Malgré les efforts politiques, cet accord ne fait pas l'unanimité. La Hongrie a voté contre, les Pays-Bas et l'Autriche se sont abstenus, selon des sources diplomatiques. L'Allemagne, opposée depuis l'origine à ce mécanisme, a finalement validé l'outil.

"Je suis un peu sceptique quant au fait que le mécanisme de correction du marché par le plafonnement soit la bonne solution", explique le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck

"Mais maintenant nous nous sommes mis d'accord et je dirais que c'est ok car nous avons beaucoup de garanties et de mécanismes pour tout surveiller et se retirer si un quelconque préjudice menace l'approvisionnement de l'Europe", poursuit-il.

Cet outil entrera en vigueur à partir du 15 février. Il sera désactivé automatiquement s'il y a un risque d'approvisionnement ou si la consommation de gaz augmente.

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