La voie se dégage en Espagne pour la reconduction de Pedro Sanchez

Le Premier ministre espagnol sortant, Pedro Sanchez, devrait diriger le prochain gouvernement
Le Premier ministre espagnol sortant, Pedro Sanchez, devrait diriger le prochain gouvernement Tous droits réservés Paul White/AP
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Par Aida Sanchez Alonso
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Le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre sortant a conclu un accord politique avec les indépendantistes catalans de Carles Puigdemont. Les deux formations se sont entendues sur une loi d’amnistie pour les partisans de l’indépendance de Catalogne.

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Le Premier ministre espagnol sortant, Pedro Sanchez, semble plus proche que jamais d'une reconduction à la tête du pays. L'Espagne est sur le point de sortir de l'impasse politique provoquée par les élections législatives du mois de juillet.

Pour entrevoir cette issue, il a toutefois fallu des semaines de négociations avec l'ancien président de Catalogne, Carles Puigdemont, en exil en Belgique depuis 2017. Les sept députés de son parti sont essentiels pour Pedro Sanchez afin de rassembler une majorité.

"Nous allons entrer dans une étape sans précédent, une étape qu'il faudra explorer et exploiter, une étape dont le parcours et l'ambition dépendront en grande partie de nous. De notre capacité à utiliser les outils dont nous avons convenu et pour lesquels nous n'avons pas fixé d'autre limite que la volonté du peuple de Catalogne", prévient Carles Puigdemont.

Le soutien des indépendantistes catalans a toutefois un coût élevé pour le socialiste Pedro Sanchez. Son parti, le PSOE, s'engage à approuver une loi d'amnistie pour les personnes liées au mouvement indépendantiste entre 20212 et 2023. Ce texte vise particulièrement celles impliquées en 2017 dans le référendum sur l'indépendance de la Catalogne et dans les manifestations qui ont suivi.

Cet accord"constitue une occasion historique de résoudre un conflit qui ne peut et ne doit être résolu que par la politique, qui ne peut et ne doit être résolu que par la négociation. Un accord entre deux formations qui ont de profonds désaccords", résume Santos Cerdán, négociateur pour le PSOE.

Les détails de la loi d'amnistie et sa portée ne sont pas encore connus mais ce projet entraîne déjà des violences en Espagne, et des doutes auprès de la Commission européenne. Le commissaire européen en charge de la Justice, Didier Reynders, a envoyé mercredi une lettre au gouvernement espagnol pour obtenir des précisions.

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