Un missile ukrainien a fait 13 blessés dans l'oblast de Koursk en Russie, tandis qu'une attaque aérienne russe a tué 2 personnes et en a blessé 3 autres, à Brovary, près de Kyiv.
PUBLICITÉUn missile ukrainien abattu par l'armée russe s’est écrasé ce dimanche sur un immeuble dans l’oblast de Koursk, dans l'ouest de la Russie, blessant 13 personnes, selon les autorités russes.
Kyiv poursuit ses efforts de guerre sur le territoire russe
Kyiv poursuit ses efforts de guerre suite à son incursion en territoire russe mardi 6 août , prenant les troupes russes, fragilisées par deux ans et demi de guerre, par surprise.
"L’Ukraine prouve qu’elle sait véritablement comment rétablir la justice et exercer le type de pression nécessaire, c’est-à-dire une pression sur l’agresseur", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a un peu plus tôt reconnu vouloir déplacer la guerre sur le territoire russe.
Dans la nuit de samedi à dimanche, 35 drones ukrainiens ont été détruits, selon le ministère russe de la Défense.
La Russie avait déjà annoncé samedi des mesures de sécurité renforcées à Koursk. Environ 76 000 habitants de la région ont été évacués, a déclaré samedi un porte-parole du ministère russe.
Le Kremlin organise l'envoi des renforts dans la zone, déployant plusieurs lance-roquettes, des canons d'artillerie remorqués, des chars transportés sur des remorques et des véhicules lourds à chenilles, a indiqué le ministère russe de la Défense.
Le Kremlin riposte par une attaque visant Brovary, près de Kyiv
Toujours dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque aérienne russe visant Brovary, à seulement 24 kilomètres de Kyiv, a fait 3 blessés et deux morts, dont un garçon de quatre ans, selon les services de secours ukrainiens.
Un missile de fabrication nord-coréenne aurait été utilisé lors de l'attaque, a indiqué le président ukrainien.
Dans le même temps, le Kremlin a publié des images montrant prétendument l'artillerie russe détruisant des dépôts de munitions, des effectifs et des équipements militaires ukrainiens dans la "zone d'opérations militaires spéciales".