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Visite d'Emmanuel Macron en Serbie : pourquoi est-elle importante et quels sont les enjeux ?

Emmanuel Macron et Aleksandar Vucic
Emmanuel Macron et Aleksandar Vucic Tous droits réservés Michel Euler/Copyright 2022 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Michel Euler/Copyright 2022 The AP. All rights reserved.
Par Euronews
Publié le Mis à jour
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Le président français se rendra en Serbie jeudi, pour une visite de deux jours, a annoncé l’Élysée. Belgrade espère la concrétisation d'un contrat de vente de douze avions de chasse Rafale.

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Un déplacement dont le timing peut surprendre. La visite d’Emmanuel Macron en Serbie, les 29 et 30 août, intervient en effet en pleine crise politique en France, alors que les consultations se poursuivent afin de trouver un nouveau Premier ministre.

Programmée les 29 et 30 août, elle a pour but “d’approfondir la relation et la coopération bilatérale en matière d’économie, de santé, d’énergie et de culture”, précise la présidence française.

Nous travaillons sur ce contrat depuis plusieurs jours”
Aleksandar Vučić
Président serbe

Mais ce qui suscite l’attention en Serbie, selon les médias locaux, c’est le contrat avec Dassault Aviation, évalué à 3 milliards d’euros.

Lors de sa visite, le président français pourrait en effet annoncer la concrétisation d’un contrat de vente de douze avions de chasse Rafale à la Serbie.

"Nous travaillons sur ce contrat depuis plusieurs jours”, a déclaré le président serbe à la télévision il y a quelques jours.

Début avril, Emmanuel Macron avait reçu à l’Élysée son homologue serbe Aleksandar Vučić. Les deux dirigeants avaient notamment évoqué l’avenir de la Serbie dans l’Union européenne. Belgrade a introduit une demande d'adhésion à l'UE en décembre 2009 et a obtenu le statut de pays candidat en mars 2012.

À Moscou, la visite en préparation ne passe pas inaperçue. Selon l'agence d’État Tass, lors de sa venue à Paris les 8 et 9 avril, le président serbe Aleksandar Vučić avait souligné que la coopération avec la France était "cruciale" pour la capacité de défense de la Serbie, tout en insistant sur la neutralité de son pays sur le plan militaire.

De son côté, le président français avait déclaré que l’avenir de la Serbie était "au sein de l'Union européenne et nulle part ailleurs", et ce, "quelles que soient les blessures du passé récent".

Depuis, la Serbie qui négocie son adhésion, a condamné l’invasion de l’Ukraine, mais refuse de rompre ses liens avec la Russie et de se joindre aux sanctions de l’Occident contre Moscou.

Belgrade tente également de normaliser ses relations avec Pristina. Les deux pays (qui souhaitent rejoindre l’Union européenne) ont des liens diplomatiques difficiles depuis que le Kosovo a obtenu son indépendance de la Serbie en 2008, ce que Belgrade refuse de recconnaître.

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