Des manifestations de soutien à l’Ukraine ont eu lieu dans plusieurs capitales européennes dimanche. Le conflit dure depuis près de 1 000 jours.
Des pancartes pour dénoncer la présence de soldats nord-coréens en Ukraine, ou le nombre de militaires russes impliqués dans ce conflit.
À l’approche du 1 000e jour de l'invasion russe de l'Ukraine à grande échelle, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs capitales européennes, comme à Rome.
Parmi les manifestants, surtout des Ukrainiens, certains munis de drapeaux de leur pays, qu'ils ont été forcés de quitter à la suite de ce conflit.
"Il faut une paix juste. Nous ne pouvons pas pardonner tout ce que Poutine a fait pendant toutes ces années, pas seulement depuis 2014, mais aussi avant", explique une manifestante.
Ce dimanche, place du Commerce, à Lisbonne, ils étaient également des dizaines venus demander l’arrêt de cette guerre, dont l’issue reste incertaine.
Un conflit, qui, selon les Nations unies, a poussé plus de six millions d’Ukrainiens à fuir leur pays.
"Toute ma vie et ma famille sont en Ukraine", "Tout le monde veut que cette guerre prenne fin", expliquent deux manifestantes.
Au même moment, se tenait un rassemblement dans la capitale finlandaise, Helsinki. Parmi les manifestants présents, des ressortissants russes opposés à cette guerre et venus témoigner leur soutien à la population ukrainienne.
"Je suis ici pour montrer à la société finlandaise et européenne qu'il y a beaucoup de Russes qui ne soutiennent pas le régime de Poutine et qui ne soutiennent pas cette terrible guerre, et aussi pour montrer au peuple russe qu'il n'est pas seul", explique une manifestante.
Enfin, à Prague, devant le musée national du pays, une manifestation a opposé des sympathisants de l’Ukraine et des personnes opposés à l’aide apportée par la République tchèque à Kyiv.