Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 septembre. Une enquête est en cours, mais l'armée ne considère pas qu'il s'agissait de drones militaires.
Selon des informations obtenues par l'Union, un quotidien régional, des drones non identifiés ont parcouru toutes les unités du camp de Mourmelon-le-Grand, (Marne) siège du 501e régiment de chars de combat.
Selon des responsables militaires, interrogés par l'Agence France Presse, l'incident s'est produit en pleine nuit, entre le dimanche 21 et le lundi 22 septembre. L'information a été confirmée par délégation militaire départementale jeudi 25 septembre. De petits engins volants ont été repérés, mais toujours selon cette source, il ne s'agissait "pas des drones pilotés par des militaires".
La base militaire a immédiatement renforcé son dispositif de sécurité.
À noter que c'est à Mourmelon-le-Grand que furent accueillis en 2024 des soldats ukrainiens en formation, dans le cadre de la task force baptisée "Champagne".
En France, comme dans la plupart des pays européens, le survol de bases militaires par des drones civils est strictement interdit. Tout vol non autorisé au-dessus de sites sensibles est considéré comme une menace pour la sécurité nationale et peut entraîner des sanctions sévères, allant de lourdes amendes à des peines de prison.
Inquiétudes en Europe
Depuis un mois, plusieurs pays européens ont signalé des intrusions de drones non identifiés au-dessus de sites sensibles, civils comme militaires.
Ces survols, observés en Scandinavie, en Pologne ou encore dans les pays baltes, ont entraîné des fermetures temporaires d’aéroports, des annulations de vols, et le renforcement des patrouilles aériennes.
Au sein de l’OTAN, de nombreux responsables soupçonnent la Russie d’être à l’origine de ces perturbations, perçues comme des opérations hybrides visant à tester la réactivité des défenses européennes.