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Élargissement de l'UE : pour un retrait du droit de veto aux nouveaux membres ?

Des drapeaux de l'Union européenne flottent au vent devant le siège de l'UE à Bruxelles, le mercredi 3 septembre 2025.
Des drapeaux de l'Union européenne flottent au vent devant le siège de l'UE à Bruxelles, le mercredi 3 septembre 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par euronews
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Le processus d'élargissement de l'UE est pratiquement au point mort depuis une décennie. Des propositions pour sortir de l'impasse le processus d'élargissement entamé en 2004 pour la Macédoine du Nord.

Neuf pays aspirent à devenir membres de l'UE. Malgré la dynamique politique instaurée depuis le début de la guerre en Ukraine, le processus est au point mort du côté bruxellois, du moins depuis l'époque où Jean-Claude Juncker présidait la Commission européenne.

La Macédoine du Nord, depuis 2004, le Monténégro et la Serbie, 2008, et l'Albanie, depuis 2009, figurent parmi les pays qui attendent depuis le plus longtemps. Une attente bien plus longue que les dix années qu'a connues la Croatie, dernier pays à avoir rejoint l'UE.

Mais, depuis, les États membres se montrent beaucoup plus prudents.

« L'adhésion exige bien plus de conditions. Il faut respecter de nombreuses règles, garantir l'état de droit, transposer le droit de l'UE en droit national et se conformer à un certain nombre de critères qui n'existaient pas il y a encore peu de temps. La situation géopolitique est également bien plus complexe », explique à euronews Teona Lavrelashvili, chercheuse au Centre Wilfried Martens d'études européennes, un groupe de réflexion affilié au Parti populaire européen.

Le principal obstacle réside dans le fait que la plupart des décisions relatives à l'adhésion doivent être prises à l'unanimité par les États membres. Ainsi, la simple opposition d'un seul pays peut bloquer le processus pendant des années.

La Turquie détient le record, ayant déposé sa candidature il y a 38 ans, mais son adhésion dans un avenir proche est improbable.

Une solution pour sortir de l'impasse a émergé au sein de l'UE : certains proposent que les nouveaux États membres n'obtiennent pas un statut de membre à part entière, mais un statut de membre partiel, sans droit de veto.

Cependant, cette proposition n'a pas encore été examinée en détail par les dirigeants des États membres.

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