Le président américain a déclaré qu'il allait étudier la demande d'abandon des poursuites portée par l'Australie.
PUBLICITÉJulian Assange est poursuivi depuis plus de dix ans par la justice américaine, pour avoir publié sur internet des documents classifiés.
Le fondateur de Wikileaks s'était réfugié entre 2012 et 2019 dans l'ambassade d'Équateur, à Londres, et est actuellement incarcéré au Royaume-Uni
Le Premier ministre australien a fait de sa libération une priorité et il salue la décision du président américain. "J'ai dit que nous avons fait valoir, au nom de M. Assange, les intérêts nationaux de l'Australie, que trop c'est trop, qu'il faut mettre un terme à cette affaire. Et nous l'avons fait savoir à tous les niveaux du gouvernement, par tous les moyens possibles" a expliqué Anthony Albanese.
En mars dernier, la Haute Cour de Londres a temporairement gelé une demande d'extradition des États-Unis. Les juges britanniques attendent l'assurance juridique des Américains qu'Assange ne sera pas condamné à mort. Ils devraient prendre leur décision au mois de mai.