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NASA dévoile de nouvelles images de 3I/Atlas : que sait-on de la comète ?

MAVEN observe le halo de 3I/ATLAS
MAVEN observe le halo de 3I/ATLAS Tous droits réservés  NASA/Goddard/LASP/CU Boulder
Tous droits réservés NASA/Goddard/LASP/CU Boulder
Par Roselyne Min avec AP
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Deux satellites de l’ESA et des sondes de la NASA, près de Mars, ont scruté la comète lorsqu’elle a frôlé la planète rouge à 29 millions de km, le mois dernier.

La NASA a dévoilé des images en gros plan de 3I/ATLAS, la comète interstellaire qui traverse actuellement notre système solaire à toute allure.

La comète finira par regagner l’espace interstellaire, pour ne jamais revenir.

Selon la NASA, une comète est une boule de neige cosmique composée de gaz gelés, de roche et de poussière qui orbite autour du Soleil. Or, la vitesse et la trajectoire de 3I/ATLAS montrent qu’elle n’est pas liée gravitationnellement au Soleil, ce qui signifie qu’elle a dû prendre naissance dans un autre système stellaire et s’est aventurée dans le nôtre par hasard.

Les chercheurs ont donc une occasion rare d’étudier de la matière venue d’au-delà de notre voisinage cosmique pendant qu’elle traverse notre système solaire.

« Cet objet est une comète. Il ressemble et se comporte comme une comète, et tous les indices montrent que c’en est une », a déclaré Amit Kshatriya, administrateur associé de la NASA, dans une vidéo dévoilant les nouvelles images.

« Mais celle-ci vient de l’extérieur du système solaire, ce qui la rend fascinante, excitante et scientifiquement très importante. Ce n’est que le troisième objet interstellaire de ce type que l’humanité ait jamais découvert ».

Deux satellites de l’Agence spatiale européenne (ESA) et plusieurs engins de la NASA en orbite autour de Mars ou à proximité ont braqué leurs instruments sur la comète lorsqu’elle est passée, le mois dernier, à seulement 29 millions de kilomètres de la planète rouge.

Les scientifiques de l’ESA ont également utilisé la sonde Juice, en route vers Jupiter, pour orienter ses caméras et ses instruments scientifiques vers la comète, notamment après son passage le plus proche du Soleil.

Cependant, les scientifiques ne récupéreront ces observations qu’en février, car l’antenne principale de Juice sert de bouclier thermique lorsqu’elle se trouve près du Soleil, ce qui limite le flux de données.

Un visiteur de passage dans notre système solaire

Les astronomes ont déjà confirmé que 3I/ATLAS file dans l’espace à plus de 61 kilomètres par seconde, et que sa vitesse augmente à mesure qu’elle s’approche du Soleil.

La comète est visible depuis la Terre dans le ciel avant l’aube à l’aide de jumelles ou d’un télescope, et elle passera au plus près de notre planète à seulement 269 millions de kilomètres, à la mi-décembre.

Bien que la taille et la forme de la comète restent incertaines, la NASA estime que son diamètre pourrait se situer entre 440 mètres et 5,6 kilomètres.

« Nous ferons mieux sur ce point », a déclaré Thomas Statler, responsable scientifique des petits corps du système solaire au sein de la division des sciences planétaires de la NASA.

« La forme du noyau est également difficile à déterminer, car, en général, nos observations ne le résolvent pas. Elle est masquée par la poussière, et surtout par la lumière du Soleil réfléchie par cette poussière dans la partie interne de la chevelure », a ajouté Statler.

L’agence spatiale a déjà indiqué, dans un message publié sur X, que la comète « ne représente aucune menace pour la vie sur Terre ».

Des scientifiques de la NASA estiment qu’il est probable que 3I/ATLAS provienne d’un système solaire plus ancien que le nôtre.

« 3I/ATLAS n’est pas seulement… une fenêtre sur un autre système solaire, c’est une fenêtre sur le lointain passé, un passé si ancien qu’il est antérieur à la formation même de notre Terre et de notre Soleil », a déclaré Statler.

3I/ATLAS a été détectée pour la première fois en juillet par le télescope de relevé ATLAS, au Chili, suscitant des spéculations sur la possibilité que 3I/ATLAS soit plus qu’une comète.

Le mois dernier, l’agence a confirmé que 3I/ATLAS est le troisième objet interstellaire issu d’une autre étoile jamais observé dans notre coin du cosmos, après ʻOumuamua en 2017 et 2I/Borisov en 2019.

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