Paris 2024 : le CIO valide quatre sports additionnels

Démonstration de breaking lors des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires, le 10 octobre 2018
Démonstration de breaking lors des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires, le 10 octobre 2018 Tous droits réservés Joe Toth for OIS/IOC/Handout via REUTERS
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Par Vincent Coste avec AFP
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Bientôt des battles olympiques ! Le breaking, le skateboard, l'escalade et le surf seront au programme des Jeux olympiques de 2024. Toutefois, l'inclusion de ces disciples ne sera définitivement validée par le CIO qu'en décembre 2020.

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Les B-Boys et les B-Girls débarquent aux Jeux olympiques ! Le Comité international olympique (CIO) a en effet validé ce mardi, et à l'unanimité, l'entrée du breakdance dans la liste des sports au programme des Jeux olympiques de Paris 2024. Les compétitions se dérouleront sous l’appellation breaking, jugée plus conforme aux origines de cette discipline. Trois autres sports additionnels ont également été ajoutés au programme : l'escalade, le skateboard, le surf.

Toutefois, la présence définitive de ces quatre sports, dont trois seront au programme des JO de Tokyo 2020, est encore soumise à un ultime examen de la part de la commission exécutive en décembre 2020. Le CIO pourrait alors, en théorie, encore retirer l'un de ces sports.

"Nous avions décidé que la créativité serait au coeur de ces Jeux et qu'ils seraient innovants", a déclaré à la presse Tony Estanguet, patron du comité d'organisation de Paris 2024 pour expliquer le choix de ces quatre sports.

Le vote de mardi est sans surprise, la centaine de membres ayant validé une recommandation de la commission exécutive du CIO prise en mars.

L'escalade, le skateboard et le surf seront présents comme sports additionnels aux JO de Tokyo 2020 en compagnie du baseball/softball et feront l'objet d'un "programme de monitoring".

Le breaking, qui ne sera pas présent à Tokyo, n'a été jusque là présent qu'aux Jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires en octobre dernier.

Ces quatre sports vont représenter 248 athlètes en plus, dont 32 pour le breaking, 72 pour l'escalade, 96 en skateboard et 48 en surf, contre 474 sportifs supplémentaires à Tokyo avec cinq sports additionnels.

Seize chez les hommes comme les femmes en breaking "c'est peu", a reconnu Estanguet,_ "mais c'est comme dans ma discipline en canoë slalom_".

Paris 2024 a annoncé dans la foulée l'ouverture d'un appel à candidatures pour choisir le site des compétitions de surf. Les sites ont jusqu'au 15 juillet pour envoyer une lettre de candidature et le choix du site est prévu pour la fin 2019.

Alors que Paris 2024 a fermé la porte à des épreuves sur vague artificielle, trois sites ont déjà candidaté : Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton-Hossegor-Seignosse), Lacanau (Gironde) et le site de La Torche (Finistère). La Polynésie française a également fait part de son intérêt.

Pour compenser ces 248 athlètes supplémentaires, le CIO va devoir supprimer des quotas dans d'autres sports, ce qui sera l'occasion de difficiles arbitrages.

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