Harasta, la banlieue nord-est de Damas, située à une dizaine de kilomètres de la capitale, ressemble à une ville fantôme. C'est un des endroits où le régime d'al-Assad a utilisé des armes chimiques, en 2014.
Après la chute du régime, certains Syriens retournent dans leurs villes natales et envisagent l'avenir avec espoir, malgré les destructions auxquelles ils sont confrontés.
Parmi ceux qui sont rentrés chez eux à Harasta, on trouve un couple de Syriens âgés, Meray et Ibrahim. Meray, 62 ans, et Ibrahim, 67 ans, ne sont que deux des millions de Syriens qui ont perdu leur maison. Ils tentent de reconstruire leur vie au milieu des ruines.