La reconnaissance de l'État palestinien

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Par Euronews
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30 octobre 2014, Stockholm reconnaît l‘État palestinien et lance le débat au sein de l’Union Européenne. Avant la Suède, seuls Malte, Chypre et les

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30 octobre 2014, Stockholm reconnaît l‘État palestinien et lance le débat au sein de l’Union Européenne. Avant la Suède, seuls Malte, Chypre et les pays du bloc soviétique l’avaient fait pendant la guerre froide.

Pour la chef diplomatie suédoise, Margot Wallstrom, reconnaître la Palestine est un geste pour la paix.

“On espère vraiment que nous allons inspirer d’autres pays et injecter une nouvelle dynamique pour relancer le processus de paix” dit elle.

Depuis la Suède, quatre parlements européens ont procédé à des votes non contraignants pour appeler à reconnaître l‘État de Palestine. Il s’agit des parlements espagnol, britannique, français et irlandais. L’assemblée danoise devrait suivre l’exemple et voter en janvier une résolution réclamant la reconnaissance de la Palestine.

Le nombre des pays ayant reconnu l‘état palestinien en tant qu‘État indépendant est allé croissant, hors du monde occidental jusqu‘à la décision suédoise, pour atteindre aujourd’hui 135.

29 novembre 2012, une très large majorité des membres de l’Assemblée Générale des Nations Unies accorde à la Palestine le statut intermédiaire d‘État observateur.

Une décision critiquée par Israël et ses alliés pour qui seules des négociations israélo-palestiniennes peuvent aboutir à la reconnaissance de l’existence d’un état palestinien indépendant.

C’est ce que pense encore aujourd’hui le prix Nobel de la paix 1994 et ancien Premier ministre israélien Shimon Peres.

“Nous avons besoin d’un État palestinien en son temps” dit il. “Je pense que ce serait mieux que cela soit le fruit d’une négociation et non quelque chose d’imposé.”

La position de l’Autorité palestinienne est d‘établir les frontières de son Etat sur celle de 1967, avant la guerre des Six jours et l’avancée israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem Est, mais aussi avant les colonisations qui rendent le projet difficile à réaliser.

Face aux colonisations, l’Autorité palestinienne compte adhérer à la Cours pénale internationale et accuser Israël de crime de guerre.

Selon les statuts de Rome, à la base de la création de la Cours pénale internationale en 1998, tout transfert forcé de populations civiles par une puissance occupante, doit être considérer comme un crime de guerre.

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