À Moscou, comme dans l'est de l'Ukraine, ils étaient nombreux à suivre devant leur télévision la conférence de presse de Vladimir Poutine.
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La conférence de presse de Vladimir Poutine était très attendue en Russie mais aussi dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, où certains craignent un relâchement du soutien de Moscou, en raison de la crise monétaire. C’est l’avis de ce rebelle pro-russe à Donestk : “On espère recevoir de l’aide du côté russe, on a vraiment besoin que les Russes nous aident. On essaye de tenir, mais on ne peut pas survivre seul.’‘
À Moscou, les habitants sont partagés entre optimisme prudent et rejet de leurs dirigeants politiques. Comme Vladimir Poutine, ce retraité pense que la crise sera passagère. “Je ne vais pas être touché par la crise. Je pense que le pays va bientôt se remettre sur ses pieds, et que tout va bien se passer. J’en suis certain.’‘
Pour d’autres, la crise qui frappe la Russie a un goût amer de déjà vu. Ils réclament du changement au pouvoir. ‘‘On a le sentiment d‘être retourné dans les années 1990, mais tout ira bien dans dix ans’‘, dit ironiquement cette Moscovite. “Il y a des jeunes qui montent. On a besoin de l’un d’eux comme leader, et tout ira bien, dit cet homme. Ceux qui sont au pouvoir sont vieux, ils ne peuvent pas penser de façon moderne, ils ont dépassé l‘âge. Ils n’y arriveront pas.’‘
Avec la crise du rouble et la hausse des prix, c’est dans un climat d’incertitude que s’achève l’année en Russie.