C’est le grand rendez-vous des dirigeants du G7 dans les Alpes de Bavière. Angela Merkel a reçu ses homologues au château d’Elmau, après un accueil
Nous allons discuter de notre avenir commun, d'une économie mondiale qui créé des emplois et des débouchés.
C’est le grand rendez-vous des dirigeants du G7 dans les Alpes de Bavière.
Angela Merkel a reçu ses homologues au château d’Elmau, après un accueil traditionnel folklorique au village de Krün.
Hôtel luxueux, dispositif de sécurité maximale pour une photo de famille presque bucolique…
Ici, les dirigeants vont chercher à s’entendre sur de nombreux dossiers, comme l’expliquait un peu plus tôt simplement Obama à Krün :
“Nous allons discuter de notre avenir commun, d’une économie mondiale qui créé des emplois et des débouchés, du maintien d’une Union européenne forte et prospère, du nouvel accord de partenariat commercial transatlantique, de notre unité face à l’agression russe en Ukraine, nous allons discuter des combats à mener contre l’extrémisme violent et les changements climatiques.”
Le message était clair pour le président russe Vladimir Poutine, exclu pour la seconde fois du cercle des principales puissances industrielles depuis l’annexion de la Crimée l’an dernier.
L’autre sujet brûlant qui phagocyte ce G7, c’est la crise de la dette grecque.
Pour l’heure, c’est l’impasse avec Athènes. Des économistes de renom ont récemment pris position contre le programme d’austérité des créanciers et contre la sortie éventuelle d’Athènes de la zone euro.
Sur ce point, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, les rejoint :
“Je continue d’exclure l’idée d’un “Grexit”. Je veux souligner le fait que je l’exclus parce que c’est une chose dont je ne veux pas, parce que je ne peux pas en prédire les conséquences.”
Juncker a pressé Alexis Tsipras de faire de nouvelles propositions de réformes, moins “absurdes“ ou “insultantes“que les dernières proposées par les créanciers d’Athènes (UE-FMI-BCE).
Pour en rediscuter, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, rejoindra le sommet dès demain en Bavière.
Les Etats-Unis ne voient pas non plus d’un bon oeil un “Grexit”.
PM joins #G7 leaders for start of summit in Schloss Elmau pic.twitter.com/mVziGnXDEV
— UK Prime Minister (@Number10gov) 7 Juin 2015
"G7 - die sicherste Lösung!" Cartoon der Woche auf http://t.co/P6Lwm0FUrQhttp://t.co/XR7f3Q29Av#G7pic.twitter.com/e0MeHRmR1J
— Olaf Nensel (@olafnensel) 7 Juin 2015