Napoléon, un des pères fondateurs de l’Europe ?

Napoléon, un des pères fondateurs de l’Europe ?
Par Vincent Coste
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Napoléon, pour ses adversaires, était considéré comme le fauteur de troubles, celui qui déclenche des guerres. Sa chute, ou ses chutes plus

PUBLICITÉ

Napoléon, pour ses adversaires, était considéré comme le fauteur de troubles, celui qui déclenche des guerres. Sa chute, ou ses chutes plus exactement, ont donné naissance aux traités et congrès de Paris et de Vienne, dans lesquels ses contemporains ont tenté de bannir le spectre de la guerre du continent européen.

À son apogée, l’Empire français a compté jusqu’à 130 départements (1811), de Rome à Hambourg. Au gré de ses conquêtes, Napoléon a réussi à unir ce vaste ensemble, régi selon ses préceptes. Rappelons ce que Napoléon avait en tête : « On compte en Europe plus de 30 millions de Français, 15 millions d’Espagnols, 30 millions d’Allemands : j’eusse voulu faire de chacun de ces peuples un seul et même corps de nation ». Mais, c’est justement cette volonté de construire et de faire vivre un si vaste ensemble qui a coalisé contre lui le reste de l’Europe et provoqué sa chute.

Les 130 départements français en 1811Waterloo, et l’épopée napoléonienne par là même, sont des marqueurs majeurs de l’histoire de l’Europe. Que ce soit du point de vue de Napoléon ou de ses adversaires, l’émergence d’une thématique européenne a été prégnante.

Cependant, les aspirations nationales se sont imposées. Un constat qui prend aujourd’hui une certaine résonnance, alors que certains membres des 28 mettent en balance leur avenir dans l’Union.

Pour les Français, Waterloo a été, est, et restera un drame, une débâcle. À tel point que pour les festivités qui sont organisées en Belgique pour le bicentenaire de la bataille, la délégation française ne compte dans ses rangs ni de président de la République, ni de Premier ministre. Seule la présence de l’ambassadeur français en Belgique est confirmée.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Et si Napoléon avait gagné à Waterloo ?

Tribune : "Ce projet de loi sur le Rwanda est cruel et inhumain"

Gaza : entre bombardements meurtriers et distribution chaotique de l'aide humanitaire