La présidence de Bosnie "condamne" fermement les incidents de Srebrenica

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Par Euronews  avec Euronews, AFP, Reuters
La présidence de Bosnie "condamne" fermement les incidents de Srebrenica

Le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic a été forcé de quitter les commémorations du massacre alors qu’il était la cible de jets de pierres. Belgrade avait dénoncé auparavant une “tentative d’assassinat”.

Le Premier ministre Vucic a pourtant pris dans ses bras la présidente de l’association des Mères de Srebrenica. Un geste salué par les autorités de Sarajevo, mais pour une autre mère de Srebrenica, “Vucic a trahi la confiance de l’ex-président serbe Tadic qui lui avait demandé de venir à Srebrenica en présentant des excuses. Vucic est venu la tête haute et sans jamais admettre qu’il y a eu un génocide”.

Des milliers de personnes ont assisté aux cérémonies commémorant le massacre de 8.000 hommes et garçons musulmans en juillet 1995, la pire tuerie en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un imam a par ailleurs lu une prière pour la mise en terre de 136 victimes du massacre nouvellement identifiées.

“Il faut imaginer qu’ici il y a 20 ans, il y avait autant de gens qu’aujourd’hui, à la merci de l’armée serbe. Ce génocide est toujours une tâche honteuse pour la communauté internationale qui reconnaît n’avoir pas su défendre ces innocents. Aujourd’hui, les Bosniens ont une revendication principale : que tous les criminels de guerre soient jugés”, explique notre envoyée spéciale à Srebrenica, Laurence Alexandrowicz.