La Russie veut que l'opposition syrienne participe aux discussions diplomatiques. L'Iran participe pour la première fois à cette réunion internationale sur la Syrie.
Régler la crise syrienne, c’est l’objectif que s’est donnée la communauté internationale réunie en Autriche. L’espoir d’une solution ici à Vienne est bien maigre. Même si pour la première fois, l’Iran est invité à ces discussions. L’Iran, soutien du régime de Bachar al-Assad, face à un Laurent Fabius qui réclame le départ du président syrien.
“Il faut lutter encore plus efficacement contre les terroristes de Daesh et Jahbat al-Nosra, insiste le chef de la diplomatie française. Ensuite il faut organiser la transition politique et bien évidemment Monsieur Bashar al-Assad qui est responsable d’une grande partie du drame syrien ne peut pas être considéré comme étant l’avenir de la Syrie”.
Ce matin la Russie réclamait que l’armée syrienne libre, et les Kurdes participent à ces discussions. La guerre civile a fait plus de 250.000 morts depuis 2011. “La réunion de Vienne a commencé avec un optimisme modeste, constate Daleen Hassan notre correspondante sur place, et tous les acteurs régionaux et internationaux sont invités, mais pas les Syriens. Alors la question désormais, c’est de savoir si une feuille de route pour une solution pacifique en Syrie pourra sortir de cette réunion, ou bien si ce sera comme les meetings précédents, qui n’ont pas éte capables de faire cesser le bain de sang depuis quatre ans”.