Défaillance technique, bombe embarquée à bord ou missile tiré par le groupe Etat islamique ? Les enquêteurs cherchent des réponses au lendemain du
Défaillance technique, bombe embarquée à bord ou missile tiré par le groupe Etat islamique ? Les enquêteurs cherchent des réponses au lendemain du crash dans le Sinaï d’un Airbus de la compagnie russe Metrojet. Des experts français et allemands sont attendus sur place, une procédure habituelle pour tous les incidents impliquant un Airbus, les deux pays étant les principaux membres du consortium européen qui le construit. Les deux boîtes noires sont en cours d’analyse. Une autre enquête est également ouverte en Russie où les locaux de la compagnie ont été perquisitionnés.
Le contact avec le charter a été perdu 23 minutes après son décollage de la station balnéaire Charm el-Cheikh. Selon le ministère de l’Aviation civile, les communications entre l’avion et les autorités de contrôle aérien n’ont rien montré d’inhabituel avant l’accident. La compagnie Metrojet affirme pour sa part que l’appareil avait subi un contrôle technique complet en 2014. L’avion devait se rendre à Saint-Pétersbourg, deuxième ville de Russie.
Les 224 occupants de l’appareil ont tous péri dans cette catastrophe revendiquée par des jihadistes. Peu probable pour les experts militaires pour qui l’organisation ne dispose pas de missiles capables d’atteindre un avion à 30.000 pieds. Le ministre russe des Transports Maxime Sokolov a rejeté cette revendication, les Egyptiens “ne disposant d’aucune information qui confirmerait de telles insinuations”.