Les tensions restent vives entre Ankara et Moscou, après que l’armée turque a abattu un chasseur-bombardier russe la semaine dernière à la frontière
Les tensions restent vives entre Ankara et Moscou, après que l’armée turque a abattu un chasseur-bombardier russe la semaine dernière à la frontière syrienne. Le Kremlin a annoncé des sanctions économiques à l‘égard de la Turquie, et de nouvelles mesures pourraient suivre. “Ce sont des réponses nécessaires auxquelles nous avons recours uniquement pour protéger l’intérêt de notre peuple”, déclare le Premier ministre russe Dimitri Medvedev, “en réaction à l’attitude agressive de la République turque. Des mesures spéciales affectent en effet une grande partie de nos relations économiques”. De son côté, la Turquie ne compte pas s’excuser. Ankara reste sur ses positions, forte du soutien de ses alliés de l’OTAN, qui appellent au calme mais cautionnent la défense de son espace aérien. “La protection de notre espace aérien et de nos frontières terrestres n’est pas seulement un droit, mais un devoir pour mon gouvernement”, affirme le Premier ministre truc Ahmet Davutoglu. “Ni le Premier ministre turc, ni le Président, ni aucune autre autorité ne s’excusera d’avoir fait son devoir”. La Russie a décidé de rétablir les visas pour les ressortissants turcs qui veulent entrer sur son territoire, à compter du 1er janvier. Après avoir annoncé un renforcement de ses défenses anti-aériennes,Moscou a aussi équipé ses bombardiers de missiles, pour pouvoir riposter en cas de nouveaux tirs.