Ouverture du procès de Cristina, infante d'Espagne, et de son mari Iñaki Urdangarin

Ouverture ce matin à Palma de Majorque, en Espagne, du procès de la soeur et du beau-frère du roi pour une affaire de détournement de fonds publics.
Cristina d’Espagne ne doit répondre que de fraude fiscale, mais son mari, l’ancien médaillé olympique Iñaki Urdangarin, est jugé pour détournement de fonds, fraude fiscale, trafic d’influence, escroquerie et blanchiment d’argent.
Aux côtés du couple, seize autres pévenus, dont l’ex-associé d’Urdangarin, Diego Torres, qui a mis en cause plusieurs fois récemment l’actuel roi d’Espagne, Felipe VI.
Au coeur du scandale, l’organisation d‘évènements sportifs par une fondation à but non lucratif dirigée par Iñaki Urdangarin, avec appels d’offres truqués et contrats surévalués.
Le scandale, le plus grave dans l’histoire de la royauté espagnole moderne, a terni durablement l’image de la famille royale, mais Cristina, malgré la pression, a choisi de ne pas divorcer. Avec son mari, la stratégie est clairement celle de l’image d’un couple uni et aimant, faisant front commun. L’infante a tout de même perdu son titre de duchesse de Palma de Majorque.
Le procureur a requis vingt ans de prison contre Iñaki Urdangarin.