Devant la prison de Topo Chico, dans le nord-est du Mexique, des familles auront attendu de longues heures avant de savoir si leurs proches, détenus
Devant la prison de Topo Chico, dans le nord-est du Mexique, des familles auront attendu de longues heures avant de savoir si leurs proches, détenus dans cet établissement pénitentiaire, étaient toujours vivants…
La nuit dernière, une mutinerie a fait 49 morts et 12 blessés. Deux bandes rivales du cartel des Zetas se sont affrontées à coups de battes de baseball et d’armes blanches. Certains ont aussi allumé des incendies et la centaine de gardiens qui surveille l‘établissement a très vite été débordée. Il a fallu l’intervention des forces anti-émeutes pour reprendre le contrôle de la prison et faire cesser les affrontements.
Mais les familles n’ont appris les noms des victimes que bien plus tard, dans l’après-midi. D’où les scènes de supplique et de colère, des proches appelant la directrice du pénitencier à venir donner des noms aux familles.
La prison de Topo Chico dans la ville de Monterey est la plus vieille de la région et elle est surpeuplée. Les émeutes y sont récurrentes. Mais elle n’est pas la seule. 72 prisons sont surpeuplées dans des proportions supérieures à 20%. Ce nouvel épisode illustre la crise profonde du système pénitencier au Mexique.
Avec AFP et EFE