La menace terroriste au menu du sommet sur la sécurité nucléaire

Après une journée largement consacrée à la Corée du Nord, le quatrième sommet sur la sécurité nucléaire devrait se concentrer, ce vendredi à Washington, sur la menace terroriste.
Le président Obama a d’ailleurs rencontré François Hollande lors d’une réunion bilatérale pour aborder cette problématique.
Le spectre d’une bombe sale
Depuis les attentats à Paris et à Bruxelles, le spectre d’une “bombe sale” plane sur les discussions. Les dirigeants mondiaux redoutent de voir exploser un engin qui disséminerait des particules radioactives.
Le partage des informations des services de renseignement est donc plus que souhaitable, pour les représentants américains.
Réguler la circulation des matériaux nucléaires
“Dans de nombreux pays, être en possession de matériaux nucléaires à vendre n’est pas un crime. Donc, nous avons souligné le besoin d’améliorer notre capacité non seulement à localiser les matériaux nucléaires illicites et à trouver les trafiquants, mais aussi à les amener devant la justice”, a déclaré Rose Gottemoeller, sous-secrétaire américaine au contrôle des armes.
Plus de 50 pays participent à ce sommet initié par Barack Obama en 2009. Toutefois, la Russie, qui dispose de l’un des arsenaux nucléaires les plus importants au monde, est absent.
“L’administration Obama prétend qu’il est plus dur que jamais pour des terroristes de se procurer des matériaux nucléaires. Pour autant, une conférence dédiée aux groupes comme l’Etat Islamique est prévue lors de ce sommet. Ces groupes ciblent des zones urbaines de part le monde : la preuve que la menace nucléaire terroriste est bien réelle”, conclut Stefan Grobe, le correspondant d’euronews à Washington.