La Syrie et la Corée du Nord sont parvenues à contourner les sanctions contre leurs régimes. Les “Panama papers” révèlent comment ces régimes mis au
La Syrie et la Corée du Nord sont parvenues à contourner les sanctions contre leurs régimes. Les “Panama papers” révèlent comment ces régimes mis au ban de la communauté internationale se financent.
Ils montrent notamment que le cabinet d’avocats panaméens Mossack-Fonseca a continué de collaborer avec Rami Makhlouf, cousin de Bachar Al-Assad, malgré les soupçons de corruption qui pesaient sur lui en 2010. Ses trois sociétés avaient été ajoutées à une liste noire par les Etats-Unis.
Pendant la guerre, elles ont fourni du carburant à l’aviation militaire du régime syrien.
Les sociétés-écrans sont à la fois un moyen de contourner les sanctions, mais aussi de camoufler la fortune du clan Assad.
Parmi les clients du cabinet panaméen, une société-écran nord-coréenne utilisée pour financer le programme nucléaire de Pyongyang. Cette structure-écran a été créée avec l’aide d’un banquier britannique quelques mois seulement avant son premier essai nucléaire en 2006, ayant provoqué une vague de sanctions internationales.