Luxleaks : ouverture du procès des lanceurs d'alerte au Luxembourg

Luxleaks : ouverture du procès des lanceurs d'alerte au Luxembourg
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Comparaissant pour vol, blanchiment, accès frauduleux à un système informatique, violation du secret des affaires et du secret professionnel, le

PUBLICITÉ

Comparaissant pour vol, blanchiment, accès frauduleux à un système informatique, violation du secret des affaires et du secret professionnel, le français Antoine Deltour, ancien employé du cabinet d’audit PwC, risque jusqu‘à dix ans de prison. Le journaliste Edouard Perrin est lui aussi jugé.

“Les lanceurs d’alerte jouent un rôle essentiel pour dénoncer la corruption et les abus de pouvoir à travers le monde. Ce qu’a fait Deltour relève clairement de l’intérêt public, mettant au jour des accords fiscaux secrets que le Luxembourg a conclu avec de grands groupes internationaux”, affirme Carl Dolan, directeur du bureau européen de Transparency International.

Le scandale a été révélé par l‘émission française “Cash Investigation”, mais l’affaire n‘éclate au grand jour qu’en 2014 avec la publication des documents par le Consortium international des journalistes d’investigation (l’ICIJ, aussi à l’origine des révélations sur les “Panama Papers”). Elle éclabousse jusqu‘à l’ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, entre-temps devenu président de la Commission européenne.

En réaction, le Parlement européen a adopté une directive imposant aux états de s’échanger désormais les informations sur ces accords de complaisance.

Un an plus tard, le même Parlement remet à Antoine Deltour le prix du citoyen européen.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Ce que vous devez savoir sur le scandale LuxLeaks

Les « lanceurs d'alerte sont une respiration pour la démocratie »

Accusations de corruption en Hongrie : un enregistrement mettrait en cause le parti de Viktor Orban