Irak : le Premier ministre dénonce la nouvelle intrusion dans la Zone verte

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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L’intrusion des manifestants dans la zone verte ce vendredi est “inacceptable“.

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L’intrusion des manifestants dans la zone verte ce vendredi est “inacceptable“. Commentaire du Premier ministre au terme d’une journée chaotique dans le centre de la capitale irakienne.

Les partisans du dignitaire chiite Moqtada al-Sadr s‘étaient donnés rendez-vous aux abords de la “Zone verte”, ce quartier ultra-sécurisé de Bagdad, dans lequel se trouvent les bâtiments du gouvernement et plusieurs ambassades.
Et ils ont réussi à investir les lieux, y compris le bureau du Premier ministre, avant d‘être repoussés par les forces de l’ordre.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes, mais aussi de balles réelles.

Bilan de la journée : une soixantaine de blessés, dans les rangs des manifestants, mais aussi du côté des forces de l’ordre.

Témoignage d’un manifestant

Nous sommes des partisans de Moqtada al-Sadr. Et on est venu manifester pacifiquement. Maintenant, on sait clairement qui se trouve derrière les explosions perpétrées à Sadr-City et dans les quartiers environnants. On sait que c’est le gouvernement qui orchestre ces actions terroristes.Ali Hussein, manifestant

Réaction du Premier ministre

Ce qui s’est passé aujourd’hui, l’assaut mené contre les bureaux du gouvernement et les institutions de l’Etat, est inacceptable. Nous ne ferons preuve d’aucune complaisance. Les auteurs de ces actes seront poursuivis conformément à la loi.Haidar al-Abadi, Premier ministre irakien

Contexte

C’est la deuxième fois en trois semaines que les partisans de Moqtada al-Sadr envahissent partiellement la Zone verte.
Le 30 avril, ils avaient réussi à s’introduire dans le siège du parlement.

Ces actions visent à dénoncer l’inaction des autorités notamment en matière de lutte anti-corruption.

Cette crise politique survient alors que les forces de sécurité irakiennes sont mobilisées dans la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique qui s’est emparé de larges pans du territoire en 2014.

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